Où ai-je trouvé la force et les ressources pour grandir malgré la violence verbale, physique et sexuelle ?
Ma réponse peut vous aider à savoir si je suis la thérapeute&facilitatrice qu’il vous faut parce que la qualité de notre relation participe grandement à la qualité de mes accompagnements.
Voici un bout de mon histoire pour que vous puissiez comprendre ce qui m’a amenée là où j’en suis aujourd’hui, c’est-à-dire à accompagner des hommes et des femmes, comme vous, qui veulent travailler sur eux-mêmes (Tête&Corps) et sur leur environnement (Habitat&Jardin) pour donner du goût, de la couleur et du sens à leur vie.
A l’âge de 26 ans, j’ai pris le chemin de la résilience.
Une amie, chez qui j’étais arrivée en larmes après une visite chez mes parents dans le sud de la France, m’a dit : « Arrête de croire que demain ça ira mieux et fais-toi aider ». Elle a pris mon agenda et au milieu d’une page, elle a écrit le nom de son psy. Le lendemain, je me suis assise devant le téléphone la peur au ventre. Dans ma famille et mon milieu, les psychologues étaient réservés au fou !
A la 1ère séance, j’ai raconté avec enthousiasme tout ce que je faisais dans le monde de l’art : guide-conférencière, décoratrice, styliste, peintre… A la fin de mon bla bla, il m’a demandé : « Et malgré tout cela vous allez mal ? ». J’ai fondu en larmes et sangloté jusqu’à la fin de la séance sans être capable de dire un mot.
J’ai pris pleinement conscience qu’il me fallait de l’aide.
Effectivement, je me sentais régulièrement au bout du rouleau, clouée au lit sans force ni espoir. Mon estime de moi étant inexistante, je me mettais énormément de pression pour être aimée de tous et surtout pour ne pas être prise en défaut car, pendant toute mon enfance, la réaction de mes parents me terrifiait. Il fallait à tout prix que je sois parfaite mais je n’y arrivais pas, alors je pleurais d’angoisse de longues heures dans mon lit.
Souffrant de dyslexie, j’éprouvais de grandes difficultés à l’école et j’en avais conclu que j’étais bête. Un jour, alors que j’avais, à nouveau, raté un contrôle de français, je rentre à la maison avec les yeux tout rouges, je vous laisse deviner pourquoi… Je raconte à ma mère que ma grande amie Anne qui avait été skier pendant une semaine avait très bien réussi tandis que moi qui avais étudié pendant toutes les vacances, j’avais échoué, ça me semblait trop injuste. Elle m’a répondu : « Que veux-tu ma chérie, il y en a qui sont intelligentes et d’autres qui ont de beaux yeux ! » J’étais anéantie, ma mère me confirmait que j’étais bête !
Pour déjouer le sort, je n’ai jamais arrêté d’en faire trop, je suscitais l’admiration et ça me réchauffait le cœur quelques instants.
Je ne me rendais pas compte combien je me faisais du mal, mais pour être aimée, j’étais prête à tout, même aux nombreuses attentes inatteignables de mes parents. Ça m’a rendue terriblement exigeante avec moi-même et avec les autres (toutes mes excuses sincères à tous ceux qui sont concernés et qui en ont souffert).
Si je n’étais pas à la hauteur de mes attentes, je me jugeais sévèrement tant j’avais peur de perdre l’amour de l’autre. J’en avais conclu que l’amour inconditionnel n’existait pas. Vous imaginez l’insécurité que je ressentais et la pression que cela me mettait ? Je jouais continuellement avec mes limites physiques et psychologiques.
Etape par étape au fil du temps, j’ai analysé, accueilli et accepté les violences psychologiques, physiques et sexuelles que j’ai vécues à la maison et à l’extérieur de la maison. C’était très éprouvant par moment mais je m’accrochais à l’espoir de trouver un jour cette sécurité intérieure qui me faisait tant défaut.
Je me suis mise à construire des pilotis très profonds pour avoir un sol stable sur lequel m’ancrer.
Petit clin d’œil : j’ai acheté une maison construite sur des pilotis de 9m de profondeur. Pendant longtemps, j’ai ressenti le besoin d’amarrer mes pilotis. J’avais encore du chemin à faire pour les solidifier et me sentir plus en sécurité pour lâcher les amarres et prendre pleinement la responsabilité de tout ce qui m’arrivait dans la vie. L’étiquette de victime me collait à la peau et je la ressentais profondément parce que j’avais réellement été victime de beaucoup de maltraitances et d’abus. A travers ce que j’entendais ou lisais, j’avais ancré la croyance qu’on n’en sortait jamais indemne. Je me suis sentie marquée au fer rouge de la honte, ma vie était irrévocablement gâchée. C’était un vrai frein dans mon cheminement personnel. J’étais convaincue que j’allais toujours être un « bras cassé » et que j’aurais toujours besoin d’une bouée de secours.
D’une certaine façon, c’était confortable de me servir du passé comme excuse et de pouvoir me dire dans les moments difficiles que je faisais du mieux que je pouvais avec ce que j’avais vécu. Ça me déculpabilisait et, en même temps, j’ai doucement compris que ça m’empêchait de vivre pleinement dans le moment présent et déployer mes ailes.
Un jour, après avoir partagé avec un ami une anecdote de mon enfance, il m’a regardé avec empathie et m’a dit : « Ce n’est pas pour rien que tu aimes tant ce que tu fais et que tu as développé une double compétence nutri&psy avec tout ce que tu me racontes. »
Je n’avais jamais fait le lien et pourtant voici l’histoire : « A table, c’était un enfer de tensions, d’humiliations voire de violence physique. Dès qu’on était puni, on devait monter dans notre chambre et on était privé de repas. Mon frère Pierre et moi avions développé beaucoup de complicité face à l’adversité. On était des petits malins, on avait mis en place un système très performant pour se nourrir mutuellement. Quand l’un de nous deux était puni, l’autre se tenait à carreau pour ne pas l’être. Après le repas, celui qui avait réussi à échapper à l’engueulade allait discrètement piquer de la nourriture dans la cuisine et sortait dans le jardin pour la mettre dans le seau que celui qui était puni descendait par la fenêtre de sa chambre. Malgré la douleur et ce terrible sentiment d’injustice, sentir cette complicité et manger à notre faim nous faisaient du bien. Malheureusement, Pierre a fui la maison à 14 ans, je n’en avais que 12 et je perdais mon meilleur allié. »
La vie à la maison restait un enfer, j’y vivais la peur au ventre d’être prise en défaut et après tant d’années de baffes, ma mâchoire a lâché au milieu d’une visite guidée. Arrivée aux urgences, le radiologue vient vers moi et m’invite à avouer que j’avais été frappée car ce n’était pas une blessure qui datait du jour-même. Après l’opération, ma mâchoire a pris de très long mois à se stabiliser.
Traumatisée par tout ce qui tournait autour de l’alimentation et par compensation à toutes les tensions auxquelles j’étais soumise, je suis devenue une grande dépendante des sucres.
J’en étais arrivée à faire de nombreuses hypoglycémies réactionnelles qui me rendaient très irritable. J’en souffrais beaucoup parce qu’on me reprochait mes comportements alors que moi-même je me sentais vraiment mal (irritabilité, faiblesse physique, nausée, tournis, besoin impérieux de manger…) et je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Effectivement, je n’étais pas commode dans ces moments-là, il valait mieux ne pas m’adresser la parole sinon je « mordais ». Je n’avais plus aucune ressource ni physique ni mentale et personne à qui en parler !
Vers 38 ans, j’ai eu l’occasion de suivre une conférence intitulée « Cure anti-fatigue » donnée par Taty Lauwers. Tout un monde s’ouvrait à moi. Alors que j’étais toujours fragile dans mon corps et dans ma tête, j’étais extrêmement fatiguée, j’avais souvent mal partout, je digérais mal et je tombais malade facilement, je découvrais que mon alimentation jouait un rôle important dans tous mes symptômes. J’ai également compris que mon mode alimentaire était drôlement influencé par mon état psycho-émotionnel et inversement. Dès que j’étais triste, déçue dans mes attentes, vulnérable, stressée, angoissée… je me ruais sur des aliments riches en sucre. Ça pouvait aller du Chacha au reste de pâtes blanches qui traînait dans mon frigo (oui, riz, pâtes, farines… sont riches en sucre !), à la canette de coca-cola, etc. Et ça marchait, tour à tour, ça me consolait, me calmait, me changeait les idées.
Ça ne durait pas très longtemps, je me sentais vite à nouveau bien mal, je me jugeais avec sévérité, j’avais mal au ventre et je ballonnais. J’ai pris conscience que, dans ces moments-là, je me sentais victime : victime de mon enfance douloureuse, victime d’abus, victime de la terre entière… Il fallait que j’arrête de retomber si facilement dans ce statut de victime. Je voulais absolument devenir responsable de ce que je vivais et arrêter de me trouver des excuses mais l’idée de lâcher ma bouée de secours, me faisait flipper. J’aimais ma croyance que ce n’était pas complétement de ma faute, je faisais de mon mieux. Je pensais que je n’aurais plus d’excuses face à mes peurs, mes ratés, mes déceptions et autres si j’abandonnais définitivement mon statut de victime. Petit à petit, j’ai observé que plus je restais dans l’ombre de la petite fille que j’avais été, plus je donnais raison à mes peurs.
La permaculture est bien plus qu’une nouvelle approche de jardinage, elle m’a aidée à faire un grand pas de plus en m’invitant à trouver ma juste et humble place au milieu de tous les écosystèmes de notre planète.
« Exister est un fait, vivre est un art. » – Un maître soufi
Cette citation m’encourage à continuer à prendre des rendez-vous avec moi-même. Ce sont à la fois des moments intenses, profonds, émouvants et surtout libérateurs. J’aime toucher le cœur de mon être et me sentir grandir en sagesse et en authenticité.
« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même. » – Gandhi
J’aime également partager le fruit de tout ce cheminement pour qu’il vous inspire et vous donne l’envie d’oser aller à la rencontre de vous -même. De cette progression personnelle et de mon parcours professionnel ont émergé les différents accompagnements que je vous propose.
Aujourd’hui, c’est à mon tour de vous accompagner sur le chemin de la résilience. Tous mes accompagnements s’inscrivent dans une compréhension globale du bien-être. C’est la raison pour laquelle je vous propose un travail sur votre personne (Tête & Corps) et également sur votre environnement (Habitat & Jardin) car les deux participent conjointement à votre épanouissement.
Témoignages de mes participants heureux
Marie-Laure
J’ai la chance d’avoir une grande maison mais l’inconvénient, c’était de passer beaucoup de temps dans les escaliers étant maman de 3 enfants de 10, 6 et 2 ans. Je n’étais pas satisfaite de l’agencement de notre maison et je ne voyais pas comment l’améliorer. Framboise a pu apporter un œil neuf sur la situation… Lire plus « Marie-Laure »
Anna
J’ai connu Framboise à l’époque où elle accueillait son premier enfant, et comme j’en avais déjà trois, une amie commune nous a présentées l’une à l’autre, pensant que je pourrais lui donner quelques conseils utiles ….. Ce n’est donc pas l’amitié qui a entraîné l’échange entre nous, mais un échange spontané qui a scellé une… Lire plus « Anna »
Laurence
La journée avec Framboise a été un pur régal, du début à la fin. Elle a pris soin de chacun, et s’est donnée sans compter ! Le coeur sur la main, Framboise n’hésite pas à partager tout ce qu’elle a appris au travers de ses années d’expérience. En la regardant œuvrer dans sa cuisine, on… Lire plus « Laurence »
Frédéric
Nous sommes enchantés des deux séances chez Framboise. La première s’est faite en présence de Raphaël, mon fils de 5 ans qui, par souci des animaux, avait décidé de ne plus manger de viande, mais n’avait pas le goût pour manger des sources de protéines alternatives. La séance chez Framboise nous a permis de débloquer… Lire plus « Frédéric »
Thérapies proposées
En route vers votre bien-être !
Entamons ensemble le travail qui changera votre qualité de vie. Je vous accompagnerai tout au long du processus pour que vous puissiez vous sentir bien dans votre tête, dans votre corps et dans votre environnement.
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