15 octobre 2020
- Par: F
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Nous sommes ce que nous mangeons…
Notre énergie et notre humeur en dépendent !
(Temps de lecture : 3 min.)
Quand l’appel du sucre ou du gras est là, il est, pour beaucoup d’entre nous, bien difficile d’y résister. Souvent on a déjà mordu dans l’aliment avant de se rendre compte qu’on obéissait à une pulsion alimentaire. Malgré tout, c’est possible en s’exerçant à identifier le moment précis où on va se servir.
Pour se faciliter la tâche, pensons à ne pas avoir de nourriture sous la main. Le temps de déplacement vers la cuisine peut devenir une alerte et le bon moment pour nous poser ces 3 questions :
- Où suis-je en train d’aller et pour quoi faire ?
- Suis-je face à une faim émotionnelle ou physiologique ?
- De quoi mon mental et mon corps ont réellement besoin à cet instant précis ?
J’ai appris à me poser ces questions et dans les moments difficiles, ça m’arrive encore de devoir me les poser pour pouvoir faire un choix conscient et éclairé. Pour être honnête, cela ne s’est pas fait en un jour !
Pour m’aider, j’avais aussi collé un papier avec un grand « NON » sur l’armoire à chips, biscuits…
En me dirigeant vers la cuisine, penser à ces 3 questions est venu relativement vite. A la première, la réponse était évidemment « pour manger ». Alors je regardais l’heure et me demandais si 4 heures s’étaient écoulées depuis mon dernier repas. Si c’était le cas, je pouvais éventuellement ressentir une faim physiologique. Sinon, j’écoutais mes émotions et identifiais celle qui me taraudait. Une fois identifiée, je pouvais choisir de l’enfouir en mangeant et m’en vouloir après ou en prendre soin de manière écologique.
Faims de compensation
En prenant soin d’identifier la situation dans laquelle nous nous trouvons ou ce que nous avons vécu au cours des dernières heures, nous sommes davantage en mesure de contrôler nos « fausses » faims.
Je ne vous cache pas que parfois, j’avais juste envie de noyer mon mal-être dans une bonne sucrerie sans me poser toutes ces questions. Quand ça arrivait, je m’en voulais et me promettais de ne plus craquer.
Plus j’avançais sur mon chemin de développement personnel, plus je soignais mes blessures, plus j’apprenais à m’aimer, moins j’avais envie de me faire du mal.
2 catégories d’émotions pour 2 types d’aliments
Quand j’ai découvert les deux catégories d’émotions, celles de la tête et celles du cœur dont parle Linda Spangle, auteure du livre Life is Hard, Food is Easy: The 5-Step Plan to Overcome Emotional Eating and Lose Weight on Any Diet, je me suis observée dans mes pulsions alimentaires. Les émotions de la tête (colère, agressivité et stress) sont généralement associées à la consommation d’aliments à la texture croquante (croustilles, chips, biscuits).
Alors que les émotions de cœur (tristesse, besoin de réconfort, solitude, fatigue) nous orienteraient davantage vers des aliments à la texture moelleuse, comme le cake au chocolat, la crème vanille ou le riz, les pâtes… C’est très intéressant, je vous invite également à bien vous observer.
Changer de ressource face au stress ou autres émotions
Au cours du temps, j’ai appris à détourner mon attention de la nourriture en prenant une pause et en pratiquant une activité ou un loisir que j’aime particulièrement, comme écouter un morceau de musique, sentir le parfum de mes huiles essentielles, papoter avec une amie, caresser ma chienne Zana ou ma chatte Ciara, lire, feuilleter une revue sur les jardins potagers, faire une balade… Tout dépend du temps dont je dispose.
Apaisement et liberté
A présent, je me sens libre. L’alimentation n’est plus mon premier refuge et même quand je me laisse aller à une gourmandise, je sais m’arrêter facilement. Je donne à mon corps ce dont il a besoin au bon moment de la journée et mon corps me le rend bien ! Je ne fais plus d’hypoglycémie et mon humeur et mon poids sont beaucoup plus stables.